La nymphe borgne
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Urua, notre sainte ville migratrice, fut le berceau d'un crime atroce. Incarnez un personnage et tentez de découvrir les secrets d'une cité des cieux.
 
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 Métro, boulot... bateau?

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Adelbert G. Griffin
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Adelbert G. Griffin


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MessageSujet: Métro, boulot... bateau?   Métro, boulot... bateau? Icon_minitimeDim 7 Sep - 19:25

[Oui, le titre est horrible... Pardon =_=.]

Le soir tombait et un vent plus frais que d'ordinaire vint soulever quelques mèches des cheveux d'Adelbert. Il appréciait ces moments en solitaire sur la coque, alors que la foule disparaissait progressivement vers les petits bateaux domiciles. S'il ne s'était pas senti aussi sale qu'en ce moment-là, il aurait certainement dénoué sa chevelure pour laisser le souffle de la nuit s'y mêler librement...

Oui, sale, puisqu'il revenait du "travail". Depuis que son maître avait disparu sans laisser de traces, c'était lui qui devait écoper des plus déprimants, voire répugnants labeurs, sans exceptions.
Heureusement, cela ne sappait son moral que partiellement puisqu'il se consolait à l'idée de la paye qui allait s'en suivre. C'est d'ailleurs de bonne humeurs qu'il traversait lentement les planches du Vaisseau-Citadelle vers l'extrémité de la coque. Les dernières lueurs du soleil couchant éclairaient de manière inquiétante les taches bourgognes qui parsemait la veste du jeune bourreau, mais cela ne semblait pas le déranger le moins du monde. Après tout, il ne restait plus qu'une vingtaine de personnes sur toute la grandeur de la coque...

Comme Adelbert n'aimait pas particulièrement les cachots, il avait l'habitude de ramener ses outils de torture chez lui, dans un sac de toile verdâtre qu'il trimbalait sur son dos, afin de les nettoyer à la maison. Comme la journée avait été particulièrement "active", la quantité de matériel utilisé était notable. C'est d'ailleurs ce qui explique la perte d'un marteau de pierre qu'il utilisait (professionnellement) pour écraser les doigts ou les orteilles des détenus. Le marteau n'était pas bien gros et le bruit du vent ambiant, assez fort. Ad ne se rendit donc pas compte qu'il lui manquait maintenant un des nombreux objets sanglants contenus dans son sac. Il continua sa route, sa trop se douter de quoi que ce soit...


[Ouvert à tous. J'ai toujours de la difficulté à partir un sujet... Pardonnez mon manque d'inspiration et d'initiative... -_-'']
[Voila ce qui arrive quand on bloque l'intrigue principale!! Je sais plus quoi faire de mes persos!!! Argh! Arggg... J'aime pas mon post =_=. Venez répondre seulement si vous croyez être capable de mettre un peu de piquant dans ma vie de joueuse désabusée...]
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Edgar Randell
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Edgar Randell


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MessageSujet: Re: Métro, boulot... bateau?   Métro, boulot... bateau? Icon_minitimeMar 9 Sep - 9:36

[=___= je devrais essayer de rattrapper mon retard en informatique (oui, ça se fait, prendre du retard en informatique lorsqu'il faut essayer de concevoir des programmes en C#, un language simple mais emmerdant dans sa syntaxe et beaucoup moins utile que Java, à mon avis) plutôt que de poster, mais il y a quelquechose chez Adelbert qui est en train de me prier à genoux de faire Edgar sur scène.... ^.^;; (Bon dieu, mon HJ ressemble plus à un cri du coeur XD)]

Dans une sombre ruelle aussi isolée qu'Insalubre (avec un grand I), Edgar, les yeux clos, était couché en position foetale dans son chariot, essayant avec grand-peine de ne pas claquer des dents avec le vent qui réussissait à s'engouffrer dans sa minable cachette dont l'humidité n'était pas sans rappeller celle des cellules du cachot. Il se recroquevilla davantage sur lui-même en se saisissant le ventre lorsqu'une douloureuse crempe se fit sentir, accompagnée d'un magistral grondement. Si seulement il pouvait dormir pour oublier sa faim, mais une colère sourde l'en empêchait...

*Maudit soit le bandit qui a réussi à voler toutes mes économies!
Il fallait qu'il saccage les fleurs en plus, ce sombre imbécile!
Au moins nous avons vu son visage, alors il a intérêt à ne plus réapparaître devant nous, sinon...

Ça suffit vous deux. Je veux dormir.
Mouais. Pour ne pas te réveiller, tu veux dire.
Ça fait depuis presque une semaine que tu as le ventre vide, tu vas crever comme un chien si tu t'endors maintenant...
*

Edgar grommella à des individus que personne ne pouvait voir. "Laissez-moi tranquille..."

*Tu vois? Tu vois?! Tu délires; tu nous réponds à voix haute maintenant! Allez, va te chercher à manger avant que ton état n'empire; et je ne parle pas seulement du fait que c'est connu que la faim rend les gens fous! Tu te souviens des prisonniers qui ont fini par faire du canni...
Hé, ni Ed ni moi ne voulons nous souvenir de ça.
Pauvre Adelbert; c'est lui qui a du tout ramasser...
TU VAS TE TAIRE À SE SUJET,OUI?
*

Edgar se retourna dans son chariot en se bouchant les oreilles, agacé. Malheureusement pour lui, ce n'était pas en se bouchant les oreilles qu'il allait arrêter de 'les' entendre...

*Edgar. Tu vas mourir si tu ne manges pas bientôt.*


Edgar ouvrit les yeux. Même avec ses lunettes sur le nez, il voyait flou. Ce qui l'irritait le plus dans sa situation était que les voix avaient raison, pour une fois.

"Et que diable voulez-vous que je mange? Je n'ai plus un sou sur moi!"


*Dans ce cas, vole donc de l'argent! Comme le dit le dicton: 'Déshabillez Pierre pour habiller Paul'!
Vole un gueux, un mendiant, un aveugle, tiens! Rien qu'un peu pour t'acheter une miche de pain ou un morceau de fromage!
*

"Non! Il est hors de question que je tombe aussi b--"

Le locuteur multiplié par trois se tut.

*Qu'est-ce qu'il y a?
Whaou, au moins l'ouie est encore fonctionnelle...
Chut.*

Edgar se leva avec peine, manquant peu de tomber lorsqu'il descendit de son chariot. Il marcha silencieusement hors de la ruelle, et un objet capta son attention. L'affamé se pencha, le saisit, ignorant le sang qui entachait l'outil. Il en avait vu d'autres.


"Je reconnais ce marteau..."


Pendant ce temps, Adelbert continuait sa route, sans se douter qu'un homme le suivait depuis quelques minutes; un homme qui marchait de plus en plus vite, avant de rattrapper le bourreau et le plaquer brusquement contre un des murs de pierre que composaient le dédale de ruelles d'Urua. Il dégaina une dague luisante.

"Donnez-moi tout objet de valeur que vous avez ou c'est moi qui vous le pr--GAAH!"

L'homme reçut un violent coup de marteau, avant de s'effondrer sur le pauvre Adelbert... puis se faire saisir par un pan de son manteau. Edgar le dévisageait avec un air indiquant clairement qu'il n'était pas dans son état normal.
Si Edgar avait en effet un était normal, bien entendu.


"Que vois-je? Je vous avais suivis tous les deux pour rendre le marteau que vous avez échappé, lorsque je m'aperçus que ce petit fils de courtisane était le même qui a contribué à mon plus grand malheur..."


Edgar dévisagea Adelbert avec des yeux qui louchaient et un air presque perdu...


*Merde, Edgar...
Je ne vois rien sans mes lunettes; vous savez que je suis myope!
Elles sont sur ton nez, triple idiot.

Oh. Alors... pourquoi je vois aussi flou?!*

...Avant de prendre un air réprobateur. Tenant toujours le bandit à moitié conscient par le collet, l'ancien bourreau brandit le marteau sous le nez de son ancien disciple.


"Et vous? Par les puits de l'Obscure, où avez-vous volé ce marteau? C'est un outil du cachot du palais, et il n'y a que le bourreau et son disciple qui en ont accès..."

Le voleur gémit faiblement. Edgar retourna toute son attention contre lui... sous la forme d'une gifle magistrale la main fermée autour d'un marteau.
Autrement dit, l'Edgar national vient de broyer une mâchoire à coups de marteau.


"ET VOUS! RENDEZ-MOI MES ÉCONOMIES! SINON JE....Ah, je crois qu'il est kaputt pour de bon. J'aime ce mot. Kaputt...Hi hi..."

Adelbert était grillé, voire même carbonisé, lorsque son ancien maître laissa tomber le corps du bandit... avant de donner un violent coup de marteau dans le mur, à quelques centimètres de l'oreille du bourreau, dégainer sa propre dague et la diriger vers l'abdomen du 'disciple'.

Edgar sourit placidement. Même nez à nez avec son successeur, il voyait avec difficulté ses yeux.


"Alors, monsieur le voleur d'instruments de torture, pourriez-vous m'expliquer comment ce marteau est-il entré en votre possession? Et tant que vous y êtes, auriez-vous la gentillesse de me céder votre bourse d'argent? J'ai un besoin urgent de manger, vous savez..."

L'haleine pestillentielle d'Edgar indiqua clairement qu'il n'avait rien mangé depuis des jours. Il sourit d'un air sardonique.


"Il y a treize endroits où on peut frapper pour faire d'un homme une gelée humaine. Voulez-vous savoir lesquels?"


[Est-ce que c'est assez piquant à ton goût? ^^; Oui, Edgar est en plein délire; c'est un fait que la faim peut faire perdre la raison dans certains cas extrêmes...]
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Adelbert G. Griffin
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MessageSujet: Re: Métro, boulot... bateau?   Métro, boulot... bateau? Icon_minitimeVen 12 Sep - 16:36

[Yay!! Merciiii Edgar!! ^^
Juste un petit ajout de l'admin en moi: j'ai de la difficulté à imaginer des ruelles sur la coque du Vaisseau-citadelle... Disons que je vais voir ça comme des dédales sombres entre de gros kiosques fermés pour la nuit. ^^']

Comme vous l'avez tous lu dans la réponse précédente, Adelbert continuait sa marche inlassablement, ne se doutant pas, perdu dans l'une de ces rêveries habituelle, qu'un homme un peu louche le suivait de quelques mètres à peine. Il faut croire que tout le monde n'est pas impressionné par un outil de torture ensanglanté... À moins que l'inconnu n'ait tout simplement pas remarqué le marteau abandonné.

Mais reportons-nous aux faits. Ainsi, lorsque la position du bourreau lui en donna l'avantage, l'individu s'élança sur celui-ci, le plaqua contre le mur d'un petit magasin et le menaça d'une dague. Ce qui suivit se passa très vite, si bien qu'Ad n'eut pas même le temps de s'inquiéter de quoi que ce soit. D'abord, l'homme (qui d'ailleurs ne terminera jamais son monologue) s'effondra sur son pauvre corps frêle qui ne tenait debout que grâce au seul soutient du mur sur lequel il s'appuyait. Le bourreau eut tout juste le temps de noter l'impact sur le crâne de l'inconnu que celui-ci fut violemment tiré vers l'arrière.


"Que vois-je? Je vous avais suivis tous les deux pour rendre le marteau que vous avez échappé, lorsque je m'aperçus que ce petit fils de courtisane était le même qui a contribué à mon plus grand malheur..."

La familiarité de la voix qui venait de faire cette remarque attira l'attention d'Adelbert. Levant les yeux vers son "sauveur", il poussa un petit "oh!" intéressé.
Son regard dévia un instant sur le brigand qui poussait maintenant des plaintes étouffées, mais revint momentanément à son ancien maître lorsque celui-ci repris la parole.


"Et vous? Par les puits de l'Obscure, où avez-vous volé ce marteau? C'est un outil du cachot du palais, et il n'y a que le bourreau et son disciple qui en ont accès..."

Le supposé voleur ouvrit la bouche pour se justifier mais Edgar recommença aussitôt son délire.

"ET VOUS! RENDEZ-MOI MES ÉCONOMIES! SINON JE....Ah, je crois qu'il est kaputt pour de bon. J'aime ce mot. Kaputt...Hi hi..."

Adelbert commençait vraiment à s'inquiéter, ayant déjà observé Edgar dans ses "pires" moments... Mais c'est le sifflement du coup de marteau sur le mur, trop près de son visage à son goût, qui eut raison de ce qui lui restait de sang froid. L'ex-bourreau avait vraiment l'air plus perdu que jamais...


"Alors, monsieur le voleur d'instruments de torture, pourriez-vous m'expliquer comment ce marteau est-il entré en votre possession? Et tant que vous y êtes, auriez-vous la gentillesse de me céder votre bourse d'argent? J'ai un besoin urgent de manger, vous savez..."

Là, Edgar avait fait une erreur. Quand il était question de son argent, Adelbert devenait un tout autre homme. Devant le visage et l'haleine notable d'Edgar, le jeunot fronça les sourcils, outragé.
Son assaillant évoqua alors les treize points critiques et Ad profita du sujet pour tenter de ramener son ancien maître à la réalité.

"Je n'ai nullement besoin de l'apprendre; vous me l'avez déjà enseigné vous-même."

Puis, repoussant légèrement Edgar (tout en évitant soigneusement de ne pas s'écorcher sur la dague), il entreprit d'épousseter symboliquement sa veste déjà tachée de sang.

"Maintenant, si vous voulez arrêter de faire l'idiot, je veux bien vous payer quelque chose à manger pendant que vous m'expliquerai le comment du pourquoi de votre disparition prolongée (et encore, je me sens généreux). Non pas que je me plaigne de mon présent rôle; après tout, je suis bien rémunéré. Mais ma formation n'était pas complète lorsque vous êtes parti... Et pensez un peu à l'embarras que ça a pu causer à nos supérieurs! Ils avaient une grande confiance en vous..."

Le pauvre Edgar semblait dans un état quasi-critique, mais Adelbert ne s'en souciait plus vraiment. Il se contenta de se retourner en lançant:

"Et je vous prierais de me rendre ce marteau: c'est ma propriété et celle de la famille royale seulement, à présent."

Finalement, regardant le pauvre bougre inconscient de biais:


"Que devons-nous faire de ce truand?"

[J'espère qu'après tout ça, Edgar aura enfin reconnu Ad... -_-'' Et qu'il ne tentera pas de l'embrocher quand même.]
[Je suis contente, Edgar me fait toujours autant rire ^^.]
[Mais je trouve mon post toujours aussi moyen -_-. Ne serais-je donc jamais satisfaite?!]
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Edgar Randell
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MessageSujet: Re: Métro, boulot... bateau?   Métro, boulot... bateau? Icon_minitimeDim 14 Sep - 19:53

[De rien Adelbert. ^^;
Ajout de l’obstinée en moi: Merci pour la précision, mais il me semble que “Ruelle” et “Dédale sombre”, revient pas mal au même, mais bon... Je vais changer les « murs de pierre » en « planches de bois » de mon précédent post éventuellement...]

"Je n'ai nullement besoin de l'apprendre; vous me l'avez déjà enseigné vous-même."

Là, ce fut au tour d’Edgar de faire un ‘oh!’, bien qu’il ne semblait pas qu’intéressé lorsqu’il reconnut la voix d’Adelbert comme étant celle de cette tache floue qui se tenait devant lui. Il ne réagit autrement, à l’exception de reculer d’un pas lorsque son successeur le repoussa, les yeux simplement plus ronds qu’il y a quelques minutes...


*Adelbert! C’est Adelbert! Pensez-vous que c’est lui qui a...?
Ce serait possible qu’il ait voulu nous usurper le poste de bourreau; il a toujours aimé les gros salaires.... non. Non, ce n’est pas son genre. Mais il faut être prudents; s’il dit quelquechose Elle pourrait nous retrouver et...
*

Le regard toujours aussi fixe, Edgar écoutait le monologue d’Adelbert.


"Maintenant, si vous voulez arrêter de faire l'idiot, je veux bien vous payer quelque chose à manger pendant que vous m'expliquerai le comment du pourquoi de votre disparition prolongée (et encore, je me sens généreux). Non pas que je me plaigne de mon présent rôle; après tout, je suis bien rémunéré. Mais ma formation n'était pas complète lorsque vous êtes parti... Et pensez un peu à l'embarras que ça a pu causer à nos supérieurs! Ils avaient une grande confiance en vous..."

Edgar sourit aux paroles du bourreau, mais son regard avait commencé à prendre des allures sinistres. N’importe qui ayant eu affaire à l’ancien bourreau—surtout Adelbert—aurait pu comprendre que la discussion pouvait prendre une tournure dangereuse si la prudence n’était pas de mi—


"Et je vous prierais de me rendre ce marteau: c'est ma propriété et celle de la famille royale seulement, à présent."

Ah. La discussion a en effet pris une tournure dangereuse; Edgar ne souriait plus, et sa poigne sur ‘son’ marteau (c’était lui-même qui avait ajouté ce petit joujou à la collection du cachot, avec son propre salaire, il y a environ trois ans de cela) ne fit que se raffermir. Adelbert donna le dernier coup de marteau (le jeu de mots est involontaire) sur le dernier clou du cercueil d’une discussion civilisée lorsqu’il demanda ce qu’il fallait faire du truand. Edgar se remit à sourire avant d’hausser les épaules...


« Pourquoi me demandez-vous ça? C’est vous le bourreau après tout...»


Edgar poussa soudainement Adelbert contre le mur en bois du kiosque fermé.

Cette fois-ci, ce fut la dague d’Edgar qui se retrouva à quelques centimètres de l’oreille d’Adelbert; le marteau, quant à lui, percuta le plexus du frêle bourreau. Pas assez fort pour laisser des séquelles au niveau de l’œsophage, mais juste assez pour le faire taire pendant quelques minutes.

La voix d’Edgar n’était pas plus forte qu’un murmure, mais elle sonnait encore plus dangereuse que s’il eut hurlé à tue-tête. D’autant plus que, malgré leur incapacité à regarder clairement, les yeux de l’ancien bourreau avaient une lucidité effrayante, comme s’il eut une épiphanie en ce moment même.


« Maintenant, si vous voulez arrêter de prendre votre air suffisant et me traiter comme un idiot, je tiendrais à ce que puisse garder votre attention un instant pour que je puisse vous communiquer une précision à votre monologue : N—Vos supérieurs n’avaient évidemment aucunement confiance en moi, car je n’ai pas disparu de mon plein gré. On a essayé de me faire disparaître, et bien que cela n’ait point marché je me suis contenté de suivre le jeu. Alors... »

Edgar ne prit pas la peine de finir sa phrase à voix haute; ses yeux firent l’affaire : ‘Si tu dis quoi que ce soit à mon sujet à qui que ce soit, tu regretteras ne pas être mort plus tôt. ‘

Le fleuriste s’éloigna prestement du bourreau en lui laissant son marteau dans les mains.


« En passant, c’est avec mon argent que j’ai acheté ce marteau. Vous avez intérêt à ce que je ne le retrouve plus dans la rue, ou tout autre outil de ma collection personnelle. Vous devez sûrement vous souvenir de quels instruments je dois parler... »

Edgar sourit. Le danger était passé. Plus de peur que de mal... n’est-ce pas?


« Bon, maintenant que tout est clair entre nous, je ne ressens plus la nécessité de prolonger ce contact intime entre nous, d’autant plus que je tiens au repas que vous m’avez offert, et je ne tiens pas à perdre votre hospitalité. »

Le fleuriste détourna le regard de la tache floue qu’était Adelbert en regainant sa dague.


« Allons chez vous; c’est trop dangereux de parler dans les lieux publics, et je ne suis pas d’humeur à croiser les gens ce soir.»


Suis le caprice d’Edgar, Adelbert. C’est pour ton bien, et celui de toute personne croisant votre chemin.

Edgar se laissa tomber sur les genoux en tâtant aveuglement les poches du voleur inconscient, avant de trouver un petit sac vide. Il grimaça.


« Je n’arrive pas à y croire. Il a tout dépensé, le sale fils de... »

L’ex-bourreau ne finit pas sa phrase, se contentant de toussoter.

*Tu es en train de passer trop de temps parmi les gueux, Edgar. Où sont donc passées tes bonnes manières?
Au puits les bonnes manières, je... fichtre...*

Edgar leva la main. Le délire était enfin passé, et ce fut avec une petite voix pleine de détresse qu’il reprit la parole.


« A...Adelbert... pouvez-vous m’aider à me relever, s-s’il vous plait? M-mes jambes ne me répondent p-plus... »


[ah. Désolé si Ed est trop violent avec Ad.Rhaaa...Court... =_=]
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MessageSujet: Re: Métro, boulot... bateau?   Métro, boulot... bateau? Icon_minitime

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